Faut-il avoir peur du cholestérol ?

Courte vidéo explicative du docteur

Faut-il avoir peur du cholestérol?
NON. Le cholestérol est l’hormone de la vie.
Explications d’un médecin nutritionniste.

 
 

Non n’ayez pas peur du cholestérol !  Un médecin vous explique pourquoi. Attention cet article va à l’encontre de beaucoup d’idées reçues et toutes faites. Un autre discours que le discours dominant qui inonde les médias et de celui de la propagande de BigPharma.

Comme l’indique ce dessin, à gauche vous avez un occidental qui a 2 g de cholestérol et à droite un eskimau qui a 6 g. L’occidental souffre, notamment aux États-Unis, de 10 fois plus d’infarctus que l’esquimau alors que son taux de cholestérol est trois fois inférieur.

Ce n’est donc pas le taux de cholestérol qui est à l’origine des infarctus mais la qualité de ce cholestérol.

C’est ce que le Dr Trotta va vous expliquer.

Après 12 ans d’études de médecine, 20 ans de pratique du radiodiagnostic et 15 ans de médecine nutritionnelle, et après avoir étudié et comparé les différentes causes des maladies et notamment cardio-vasculaires, je puis vous affirmer ceci :

1/  le cholestérol est l’hormone de la vie, du squelette et de l’immunité.

En effet le cholestérol est le noyau chimique à l’origine de la synthèse des hormones sexuelles.

Synthèse de la Vitamine D dans la peau, à partir du cholestérol.
(testostérone pour l’homme, progestérone puis œstrogène pour la femme).

C’est à partir du cholestérol qu’est synthétisée la vitamine D dans la peau sous l’effet des rayons solaires.
Vitamine D qui favorise la solidité de notre squelette, et notre immunité.
Or nous sommes à peu-près tous carencés en Vitamine D.
Donc n’aggravez pas votre carence en Vitamine D en baissant le cholestérol dont vous avez besoin pour fabriquer votre vitamine D. Ce n’est que du bon sens.

À partir du cholestérol est synthétisé également le cortisol, l’anti-inflammatoire naturel dont nous avons besoin.

Ce cholestérol permet donc la synthèse des hormones qui favorisent la vie , la solidité de notre squelette, notre défense naturelle contre l’inflammation et une grande partie de notre immunité.

2/ On nous dit que le cholestérol élevé est à l’origine des maladies cardio-vasculaires et qu’il faut, si celui-ci dépasse 2 grammes prendre des médicaments contre le cholestérol. Ceci est faux.

Voici, pour vous éclairer un extrait de mon livre « l’alimentation, la première médecine » sur les maladies cardio-vasculaires.

L’alimentation et les Maladies cardiovasculaires, page 155-157 :
Les meilleures études sur les relations entre l’alimentation et les maladies Cardio vasculaires sont celles de Renaud et de Lorgeril qui ont démontré aux yeux du monde et surtout des Américains ce que l’on appelle maintenant le fameux paradoxe français (« The French paradox »).
(Cf le régime santé de Serge Renaud, éd. Odile Jacob).

Ils ont étayé leur argumentation sur 6 constats:

1/ Ce ne sont pas les gènes qui sont les facteurs protecteurs mais l’environnement.
Les japonais sont ceux qui ont le moins d’infarctus au monde. Or si vous transférez un Japonais aux USA, lieu de la plus forte mortalité cardiovasculaire, et si ce japonais adopte le mode de vie et la nutrition des américains, son risque cardiovasculaire ne sera plus celui de son origine génétique japonaise mais celui de son mode de vie Américain.
Et cela est vrai en sens inverse : des Australiens à fort risque cardiovasculaire qui ont émigré en Crète, ont vu leur risque cardiovasculaire chuter jusqu’à celui des crétois, l’un des plus bas des monde avec ceux des japonais.

2/ Ce n’est pas le cholestérol qui est le facteur de risque mais la position des acides gras sur la molécule de graisse.
Ainsi les crétois qui ont un taux de cholestérol voisin des Américains ont 20 fois moins d’infarctus. Pourquoi ? Car les crétois consomment de l’huile d’olive et les Américains des graisses saturées.
Ce que je vous ai dit au chapitre sur les oméga3 est clairement démontré dans ces études nutritionnelles de population. Les peuples qui consomment des graisses poly-insaturées de poissons (japonais, esquimaux)
et mono-insaturées d’olive (les crétois) et de canard (sud-ouest de la France) sont ceux qui ont l’incidence et la mortalité cardiovasculaire la plus faible du monde. Par contre les peuples qui consomment le plus de produits laitiers
et donc de graisses saturées (Finlande, USA, Hollande) sont ceux qui ont la mortalité coronarienne (infarctus) la plus élevée.

3/ C’est le vin qui protège les Français de l’infarctus.
Alors que les Français ont les mêmes facteurs de risque que les Américains (âge, pression artérielle, cholestérol, tabac, consommation de graisses saturées
(surtout dans le nord de la France), leur mortalité par infarctus est deux fois et demi inférieure. Pourquoi ?
Il est intéressant de constater que plupart des médicaments prescrits par Hippocrate contenaient du vin.
Que Heberden, le découvreur de l’angine de poitrine, recommandait l’utilisation de vin dans son traitement.
Ainsi Serge Renaud, en étudiant les statistiques mondiales de l’OMS sur la mortalité coronarienne et celles du World Drink Trends pour la consommation d’alcool, en vint à la constatation suivante en 1989 :
il existe une relation linéaire entre le consommation d’alcool et la mortalité coronarienne.
Les habitants qui boivent le moins d’alcool sont ceux qui ont le plus d’infarctus. Et la relation est encore beaucoup plus forte, celle d’une courbe exponentielle, avec la consommation de vin.
Autrement dit plus que l’alcool, c’est le vin qui protège contre l’infarctus. C’est ce qui fait le « paradoxe français » : nous consommons beaucoup de graisses saturées dans le nord (laitages) et mono insaturées dans le sud (canard) et nous avons plus de 2 fois moins d’infarctus que les américains alors que nous avons les mêmes risques cardiovasculaires.

 4/Ce n’est pas le taux de cholestérol qui fait le risque de la maladie cardio-vasculaire mais la qualité des graisses de votre sang.

Ce n’est pas le taux de cholestérol qu’il faudrait mesurer mais le rapport des acides gras, acides gras saturés (acide arachidonique AA)  sur  acide gras poly-insaturé (EPA).
C’est ce taux AA/EPA qui détermine le risque de maladie cardio-vasculaire. Au Japon et chez les esquimaux il est de 1-2, normal.
Aux États-Unis il est de 20 avec risque cardio-vasculaire maximal.
En Europe il est plutôt aux alentours de 1.
Pour avoir un risque cardio-vasculaire minimal, il faut donc baisser ce ratio aux alentours de 2-5 .
Malheureusement cette mesure n’est pas remboursée par la sécurité sociale ce qui est une erreur  et donc ce dosage coûte cher et peu de médecins le prescrivent.
Personnellement je ne mesure pas mon taux de cholestérol (je m’en fiche), je mesure ce ratio qui est le vrai marqueur du risque de maladie cardio-vasculaire.

5/ Depuis 30 ans les « normes » internationales du cholestérol ne font que baisser alors que le taux d’infarctus du myocarde qui était de 150 000/an en France en 1990 n’a lui pas baissé. c’est étrange non ?
Comme si l’on voulait que de plus en plus de gens aient peur du cholestérol (pour que plus de gens prennent le médicament ?, c’est ce qu’on appelle « élargir les prescriptions »).
Car un taux de 2,8 g était considéré comme normal en 1990 et maintenant au dessus de 2 g on vous dit qu’il faut vous traiter. C’est comme les normes de tension artérielle qui ne font que baisser, c’est encore bizarre ça.

6/ Les statines, les principaux médicaments contre le cholestérol baissent effectivement de façon très importante le taux de cholestérol dans votre sang mais ont des effets secondaires qui limitent considérablement leur utilisation à long terme.
L’accumulation dans votre sang des précurseurs du cholestérol risque d’intoxiquer votre foie et vos muscles. J’ai pratiqué de nombreuses échographies hépatiques pour des transaminases élevées qui étaient dans la plupart des cas dues à ces médicaments anti-cholestérol.
De nombreux patients également arrêtent ces médicaments pour les douleurs musculaires dues à l’accumulation de ces précurseurs dans vos muscles .
Et la baisse trop importante du taux de cholestérol dans votre sang est à l’origine d’une baisse du cortisol, de la vitamine D, et de vos hormones sexuelles et augmente aussi le risque de dépression, d’Alzheimer, de diabète et de cancer.

Voici donc mes conseils pratiques pour réduire votre risque d’infarctus et de maladies cardio-vasculaires, et ceci de façon tout à fait naturelle:

Adoptez le régime crétois : c’est aussi efficace, si ce n’est plus, que n’importe quel médicament anti cholestérol.
Mangez moins de viande et plus de poissons (2 fois/ semaine c’est suffisant pour baisser considérablement le risque).
Ne buvez plus de lait. Consommez peu de yaourts ( moins de 3 fois/ semaine).
Si vous aimez les fromages, variez entre fromages de vache, brebis et chèvre.
Mangez des légumes à chaque repas. Cuisinez à l’huile d’olive mais pas au beurre.
Remplacez les margarines, la crème, l’huile de tournesol par l’huile de colza (toujours extra-vierge et de première pression à froid).
Buvez du vin rouge à table en quantité raisonnable (2-3 verres par jour).

Et si votre risque cardiovasculaire est fort et/ou que vous n’aimez pas les sardines prenez 2 capsules dOMEDOCTA / jour

Portez vous bien !

Dr Pascal Trotta
Ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Médecin Spécialiste, Radiologue, homéopathe, Fondateur de l’Institut de Médecine Naturelle de Saint Sébastien

Paseo de los Fueros 3, 20005 San Sebastián, Pays Basque

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