Endothérapie : la révolution thérapeutique du Dr Geffard

Connaissez-vous l’histoire bouleversante du Dr Michel Geffard ? Ou plutôt de son traitement révolutionnaire, l’endothérapie ? Prometteuse, non invasive, elle offrait la perspective d’un traitement contre les maladies chroniques et auto-immunes, et même certains cancers ! Pourtant, malgré son succès sur  les patients, l’endothérapie a subi une censure implacable des autorités.

Avec cet article choc, le Dr Trotta est déterminé à rendre justice au Dr Geffard et à ses recherches.

Interview du Dr Pascal Trotta sur sur l’endo biothérapie du Docteur Geffard.

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Nous sommes le 10 décembre 1992, au Collège de France, lors de la remise du prix Bernard Halpern. Le Pr Jean Bernard ne tarit pas d’éloges lorsqu’il remet le prix au Dr Michel Geffard :

« Certains chercheurs se consacrent héroïquement à l’étude des maladies spontanément curables. Michel Geffard est différent. Ce sont les maladies graves et mal comprises qui sont l’objet de ses travaux. »

Ce prix récompense l’ensemble des travaux de recherche du Dr Geffard, médecin et chercheur (il est docteur en médecine, docteur ès sciences et ancien directeur de recherche à l’Inserm), et reconnaît la démarche curieuse et audacieuse de ce médecin.

Une découverte étonnante

Pendant toute sa carrière, le Dr Geffard a cherché l’origine de maladies graves et chroniques en étudiant le sang des malades atteints notamment de sclérose en plaques (SEP). Et il l’a fait à la demande de nombreux médecins, principalement des neurologues.

Ces médecins expédiaient le sang de leurs patients atteints de SEP au laboratoire du Dr Geffard pour qu’il l’étudie. Car le docteur Geffard était réputé internationalement pour être LE spécialiste de la détection des anticorps contre des molécules non antigéniques, des neuromédiateurs non détectables immunologiquement jusque-là.

Les compétences en immunologie du Dr Geffard lui ont permis de constater l’existence dans le sang de ces malades d’anticorps contre des bactéries Gram négatif (des bactéries intestinales).

Illustration prélèvement sang Dr Pascal Trotta

Il a ainsi montré une chose étonnante : de nombreux malades atteints de sclérose en plaques avaient dans leur sang des bactéries d’origine intestinale.

Il a aussi démontré que, souvent, ces malades avaient également des signes indirects immunologiques d’oxydation et de réaction auto-immune.

Ainsi, au fil de ses vingt années de recherches continuelles, le Dr Geffard a permis d’arriver à cette conclusion : la sclérose en plaques et d’autres maladies chroniques étaient vraisemblablement des maladies infectieuses d’origine intestinale.

Mais quel peut être le lien entre une maladie comme la SEP, qui affecte le système nerveux central et provoque des perturbations motrices, sensitives ou cognitives, et des bactéries intestinales ? Explications.

Le sang est stérile… si tout va bien

La présence de bactéries intestinales dans le sang de ces malades traduit une porosité intestinale (des petits trous dans cette barrière intestinale). Cette porosité laisse passer de façon anormale les petites bactéries dans le sang. Mais normalement le sang est stérile, car la barrière intestinale empêche la pénétration de ces bactéries intestinales dans notre sang.

L’infection chronique du sang par des bactéries intestinales est, pour le Dr Geffard, à l’origine de réactions en cascade d’inflammation, d’oxydation, de réactions autoimmunes à l’origine des lésions de la gaine de myéline expliquant les symptômes de sclérose en plaques.

Fort de ces résultats et tout en continuant ses recherches, le Dr Geffard a cherché et trouvé des traitements capables d’agir sur ce problème de contamination du sang par des bactéries intestinales. Et c’est ainsi que la solution PolyL-Lysine est entrée en jeu.

La géniale intuition du Dr Geffard

Un « transporteur ubiquitaire non toxique » est une sorte de livreur biologique capable d’acheminer des substances de manière sûre à l’intérieur de l’organisme (comme des médicaments par exemple).

L’accolement de plusieurs acides aminés dits lysine s’appelle la Poly-L-Lysine (PLL). Cette PLL est « un petit train de wagonnets » qui est le transporteur idéal pour amener des molécules thérapeutiques dans les cellules des malades et dans leur cerveau, car elle traverse facilement la barrière hématoencéphalique (qui sépare le cerveau du reste de l’organisme).

Comme la PLL est une molécule naturelle de notre corps, elle n’a pas de toxicité et elle ne déclenche pas de réaction de rejet ou  d’effets indésirables, contrairement aux très nombreuses molécules artificielles de synthèse brevetées par les laboratoires pharmaceutiques.

Médecin curieux et novateur, le Dr Geffard a greffé sur cette PLL les molécules thérapeutiques suivantes :

  • Antioxydants
  • Neuromédiateurs
  • Acides gras
  • Vitamines.

Et il a constaté que l’association de ces molécules thérapeutiques à la PLL permettait de diviser par plus de 10 000 à 100 000 les doses administrées aux patients !

C’est une vraie révolution thérapeutique, la naissance d’une « nanomédecine », écologique et innovante.

Des résultats probants

Dans un premier temps, associée à des neuromédiateurs, la PLL a démontré chez la souris son effet neurorégénérateur puissant, inversant le modèle de SEP qu’on appelle l’encéphalomyélite allergique expérimentale (EAE).

Cette expérience a ensuite permis d’étendre ces recherches thérapeutiques aux malades atteints de SEP. Et les résultats ont été spectaculaires, confirmant chez les humains ceux constatés chez les souris, c’est-à-dire une stabilisation de la maladie, puis une régression des lésions et une diminution du handicap de la SEP mesurée avec l’Expanded Disability Status Scale (EDSS) – une échelle de mesure des capacités du patient.

Par ailleurs, l’association de la PLL et d’acides gras saturés bouche les pores des bactéries et ralentit l’infection sanguine chronique des malades, limitant ainsi la cascade des effets délétères de l’inflammation, de l’oxydation et de la réaction auto-immune.

Ce n’est pas tout : l’association de la PLL et des antioxydants les rend immédiatement disponibles dans le cerveau, là où se trouvent les lésions, et empêche l’action des radicaux libres de détruire la gaine de myéline et les neurones.

Au vu de ces résultats, des médecins et des neurologues ont confié des malades au Dr Geffard entre 1990 et 2010 pour réaliser des tests thérapeutiques.

Ces essais de l’endothérapie du Dr Geffard furent couronnés de succès. Ils ont donné lieu à de nombreuses publications internationales et ont montré que cette thérapie innovante permettait de stopper l’évolution de la maladie et même d’en inverser le cours, contrairement à la plupart des molécules chimiques issues des grands laboratoires pharmaceutiques.

Les perspectives de l’endothérapie sont donc immenses et vont au-delà de la SEP, puisque ce traitement pourrait aider des patients atteints d’autres maladies auto-immunes et même de certains cancers !

Illustration efficacité traitement endo thérapie Dr Geffard Dr Trotta

Les effets spectaculaires de l’endothérapie sur la santé des patients

Le schéma suivant compare l’état des malades atteints de SEP traités par les traitements classiques (courbe rouge) à celui d’un homme atteint de SEP qui a bénéficié de l’endothérapie sur une période de 7 ans (courbe bleue). L’échelle de référence est le déficit fonctionnel, qu’on appelle aussi score EDSS. Le score va de 0 (pas de déficit neurologique) à 10 (décès du malade).

Sur la courbe rouge, le score, qui commence à 7 (le patient est déjà en fauteuil roulant), ne fait généralement que s’aggraver avec les traitements hospitalo-universitaires. C’est ce que l’on constate dans les courbes officielles des publications scientifiques avec les traitements actuels (le score augmente, menant le patient à un handicap total puis au décès).

La courbe bleue des malades sous endothérapie montre que non seulement, dès le début la maladie, on stoppe son évolution, mais qu’ensuite il y a une diminution du déficit fonctionnel avec un score EDS qui passe de 7 (fauteuil roulant) à 6 (marche avec béquilles), puis à 5 (marche sans aide), puis à 4 (debout, 12 heures, toute la journée). Cela montre une véritable révolution en neurologie : on peut inverser le cours de ces maladies et même régénérer les neurones !

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La réaction épidermique de la médecine officielle

C’en était trop pour la médecine officielle qui, gangrenée par les conflits d’intérêts, a craint de perdre la manne colossale générée par le « marché » de la sclérose en plaques (s’il était de quelques centaines de millions d’euros dans les années 1990, il est actuellement de l’ordre de plusieurs dizaines de milliards d’euros). Deux systèmes se retrouvèrent face-à-face :

  • Un système capitaliste de cartels pharmaceutiques aux mains des financiers depuis les années 1990. Ce système considère les innovations thérapeutiques comme des sources de profit gigantesques, surtout pour des maladies neurologiques chroniques qui nécessitent la prise de médicaments à vie. L’intérêt, pour eux, est de proposer des solutions aux symptômes avec des médicaments brevetés et probablement à vie. Des solutions de plus en plus onéreuses, très rentables pour les laboratoires, mais aussi de plus en plus toxiques et qui n’ont pas vraiment d’efficacité puisque la plupart des malades atteints de sclérose en plaques finissent en fauteuil roulant.

 

  • L’endothérapie, une innovation thérapeutique mise au point par un chercheur infatigable, innovant, ayant abouti à un diagnostic et un traitement révolutionnaire de la sclérose en plaques, des maladies auto-immunes et de certains cancers. Bref, un David qui, à son corps défendant, s’est retrouvé tout petit face au Goliath des laboratoires pharmaceutiques. Les milliers de malades qui ont été soignés par le Dr Geffard témoignent de l’efficacité de son traitement. De nombreux médecins qui ont travaillé avec lui peuvent prouver que sa méthode est efficace. Mais tous les moyens sont bons pour museler les chercheurs innovants et faire en sorte que le public reste totalement ignorant de ces recherches en cancérologie et en neurologie… Les malades soignés et leurs médecins en parlaient, la notoriété de l’endothérapie était grandissante.  C’en était trop pour les cartels pharmaceutiques qui ont sommé les autorités de réagir et de faire taire ce médecin et ses recherches.

L’endothérapie et son découvreur mis hors-jeu

La méthode est classique et connue : le Dr Geffard a été radié de l’Ordre des médecins suite à une dénonciation anonyme. Comme il a continué à conseiller des malades qu’il avait soignés auparavant, il a été mis sur écoute téléphonique. En 2019, alors qu’il avait plus de 70 ans, il a même été mis en garde à vue pour « exercice illégal de la médecine, de la biologie et de la pharmacie ».

La justice s’est même permis de faire détruire illégalement le laboratoire du Dr Geffard en 2019, et trente ans de recherches sont alors partis en fumée.

C’est une affaire Beljanski bis (le numéro deux de l’Institut Pasteur, qui avait mis au point dans les années 1980 un traitement anticancéreux à base d’une plante naturelle, le PAO Pereira, qui avait permis de soigner le cancer de la prostate de François Mitterrand pendant une quinzaine d’années). À la mort de François Mitterrand, le laboratoire du Dr Beljanski avait été détruit de la même manière. Ce médecin est mort d’une leucémie quelque temps après et sa fille a émigré aux États-Unis, reprenant les travaux de son père et permettant à de nombreux malades de pouvoir continuer à se soigner.

Depuis 2019, nous ne pouvons donc plus bénéficier du diagnostic de l’immunobilan du Dr Geffard puisque son laboratoire a été détruit. Nous ne pouvons pas non plus prescrire les comprimés thérapeutiques d’endothérapie pour la même raison.

Or les laboratoires pharmaceutiques sont bloqués sur la médecine moléculaire hyper rentable, car brevetable, mais dépassée (c’est la biologie du XIXe siècle). Ils ont oublié que plus personne n’ouvre sa voiture avec une clé mécanique et que tout le monde utilise une télécommande. Ils sont comme souvent en retard de deux siècles et aveuglés par leurs profits colossaux.

En revanche, ils ne pourront pas arrêter la pensée et la transmission d’informations, notamment via la médecine dite informationnelle. Et si l’on peut détruire un laboratoire physique, on ne peut empêcher la transmission des ondes et des informations…

Le Dr Geffard n’a tué personne, pourtant les pouvoirs publics n’ont jamais voulu donner d’autorisation de mise sur le marché à ses produits innovants et non toxiques.

À l’image de ce qui s’est produit durant l’épidémie de Covid, ils ont pourtant autorisé la vente de produits encore en phase 3, c’est-à-dire expérimentale. Pour des milliards d’êtres humains en bonne santé, une expérimentation a alors été possible dans l’urgence. Et à l’inverse, des centaines de milliers de personnes souffrant de maladies graves ne peuvent bénéficier de médicaments nouveaux pourtant efficaces.

Pour moi, il ne fait aucun doute que le Dr Geffard est à l’origine d’une révolution colossale du diagnostic et de la thérapeutique des maladies chroniques, considérées par la médecine moderne comme idiopathiques, c’est-à-dire sans cause et souvent incurables (ou très difficilement curables) avec des molécules de plus en plus chères, de plus en plus toxiques et qui n’influent pas sur le cours de la maladie.

Chaque patient doit être traité de façon personnalisée et doit participer à son traitement. C’est le sens de la médecine pratiquée à l’époque par le Dr Geffard et que je pratique depuis dix ans à l’Institut de la médecine naturelle de Saint-Sébastien.

Interview du Dr Pascal Trotta sur sur l’endo biothérapie du Docteur Geffard.

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